La grève, c’est pas du luxe

Les petites mains des grands hôtels

À Marseille, où plus d’un habitant sur quatre vit sous le seuil de pauvreté, les hôtels de luxe poussent comme des champignons au milieu des anciens quartiers populaires. Dans les nouveaux palaces, sous les ordres des « gouvernantes », des femmes de chambre se démènent pour 700 euros par mois. Et parfois s’organisent, avec bonheur, pour lutter.

Publié en septembre 2016 dans la revue Z n° 10 Marseille, « Bonnes femmes, mauvais genre »

Texte : Nina Almberg

Illustrations : Caroline Sury