Colis « Le patriarcat au feu, le capitalisme au milieu »
40,00 €
Une pirate chinoise, une bagnarde vietnamienne, une marquise française, une catcheuse mexicaine, des adultères italiennes, des «sorcières» ghanéennes… Qu’elles soient tueuses, gangsters, militantes, dérogeant aux bonnes mœurs ou aux normes sociales, les femmes qui font l’objet de ce livre ont été déresponsabilisées, traitées de folles, sexualisées ou encore invisibilisées. Ainsi, Jacoba Félicie, soignante renommée du XIVe siècle, a été interdite d’exercer à cause de son genre. L’Afro-américaine Lucy Hicks Anderson n’a pas été envoyée en prison pour les bars clandestins qu’elle gérait, mais à cause de sa transidentité. Quant aux sœurs Kumari, deux Indiennes «intouchables» condamnées à la place de leur frère, c’est de justesse qu’elles finissent par échapper à leur sanction : le viol.
Foutues pour foutues raconte l’histoire de ces femmes, et illustre, au fil du temps et en différents endroits du monde, la géométrie variable de la justice en fonction du genre. Une entreprise indispensable, car, pour reprendre les mots de la sociologue Natacha Chetcuti-Osorovitz dans sa préface, «la coercition portée sur les femmes criminalisées construit des imaginaires qui façonnent encore aujourd’hui les scènes politiques, judiciaires, pénales et médiatiques».
240 pages – 19×27 cm
ISBN 9782491109103
Ni art martial, ni technique de développement personnel, l’autodéfense féministe est un indispensable outil de prévention des violences. L’enquête de Mathilde Blézat auprès de participantes à des stages d’autodéfense montre que c’est aussi le levier d’une profonde transformation de leur rapport à l’intimité et au monde : une arme de la révolution en cours.
Publié en février 2022
224 pages – 11 x 18 cm
ISBN 9782491109042
Revue de presse
« Un livre nécessaire. » CQFD
« Dans son livre, Mathilde Blézat rappelle à quel point il serait primordial que l’Education nationale française se saisisse aussi de cet outil de prévention. Cela demanderait du temps, de l’argent et une volonté politique de considérer qu’apprendre aux femmes et aux enfants à se défendre est tout aussi important que de défendre leurs droits. » Un podcast à soi
« Un livre magnifique qui se dévore du début jusqu’à la fin. » La titanesque
« Un bouquin très riche. » Le gang des gazières
« L’autrice insiste sur les dimensions collectives, la sororité, la création d’un nouvel imaginaire collectif qui brise l’isolement, les transmissions de savoirs, la présence dans le monde et l’agir au-delà de soi… » Entre les lignes entre les mots
« L’autodéfense féministe part des situations réelles de violence vécues par les femmes agressées et prouve qu’il n’est pas obligatoire d’être jeune et en pleine santé pour utiliser efficacement les techniques de défense. » Délibéré
« Excellent » Voix de zouz
« Un chouette livre. » Radio Panik
À Marseille, le Z10 « Bonnes femmes, mauvais genre » enquête sur la violence du sexisme qui fait tourner la société et l’économie, en particulier pour les femmes immigrées des milieux populaires, descendantes des cagoles – ouvrières italiennes trimant à l’usine et soupçonnées de « mauvaise vie ».
Colères noires
Pouvoir médical
Sages-sorcières
Non-mixité
Combattantes kurdes
Cortège de tête
Publié en septembre 2016
216 pages – 21 x 30,9 cm
ISBN 9782748902969