Colis « Trois petits livres »

La cendre de tes morts + Pour l'autodéfense féministe + Merci de changer de métier

25,00 

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Albertine Delanpe fait le récit de ses quelques mois passés comme salariée dans un crématorium. À travers ses descriptions des gestes à apprendre face à des fours allumés à près de mille degrés, de corps qui disparaissent et de l’émotion qui surgit malgré les procédures, c’est de notre rapport à la mort qu’Albertine Delanpe nous parle. Elle nous présente ses collègues, les bourrins et les discrets, les passionnés et les fatigués, avec un mélange de profonde empathie et de critique féroce. Dans ce milieu très masculin, on découvre le patriarcat toujours là, les alliances inattendues face à la dureté du métier, la douceur d’un geste qui surprend jusqu’à l’autrice. Celle-ci se retrouve sans l’avoir anticipé au contact des proches endeuillés, qu’elle dépeint dans des scènes où la drôlerie alterne sans cesse avec l’émotion.

Lorsque l’épidémie de Covid fait irruption dans le récit, Albertine Delanpe raconte le quotidien bouleversé du crématorium et la difficulté de tenir les familles à l’écart selon des règles aussi strictes que changeantes. C’est en décrivant ensemble la réalité de la crise sanitaire et l’absurdité de sa gestion que l’autrice alimente le débat encore chaud sur le virus. Et au-delà du Covid, le texte pose une question politique : doit on laisser un sujet aussi important que la mort entre les mains de sociétés privées, et de professionnels n’ayant d’autre choix que de mettre l’émotion à distance ?

Deux témoignages complètent le texte d’Albertine Delanpe, grâce à un partenariat éditorial avec les revues Z et Jef Klak. Un salarié des pompes funèbres explique le cadre légal des « finalités funéraires » et présente les réflexions actuelles sur les alternatives écologiques à l’inhumation et la crémation. Enfin, une professionnelle-militante raconte les initiatives collectives autour du deuil qui s’expérimentent un peu partout en France. Des « cafés mortels » aux coopératives funéraires, en passant par le métier de conseillère funéraire indépendante, l’ouvrage se conclut par une invitation à reprendre en main notre relation avec les morts et le deuil.

192 pages – 11×18 cm – ISBN 9782491109110

Ni art martial, ni technique de développement personnel, l’autodéfense féministe est un indispensable outil de prévention des violences. L’enquête de Mathilde Blézat auprès de participantes à des stages d’autodéfense montre que c’est aussi le levier d’une profonde transformation de leur rapport à l’intimité et au monde : une arme de la révolution en cours.

Publié en février 2022
224 pages – 11 x 18 cm
ISBN 9782491109042

Revue de presse
« Un livre nécessaire. » CQFD
« Dans son livre, Mathilde Blézat rappelle à quel point il serait primordial que l’Education nationale française se saisisse aussi de cet outil de prévention. Cela demanderait du temps, de l’argent et une volonté politique de considérer qu’apprendre aux femmes et aux enfants à se défendre est tout aussi important que de défendre leurs droits. » Un podcast à soi
« Un livre magnifique qui se dévore du début jusqu’à la fin. » La titanesque
« Un bouquin très riche. » Le gang des gazières
« L’autrice insiste sur les dimensions collectives, la sororité, la création d’un nouvel imaginaire collectif qui brise l’isolement, les transmissions de savoirs, la présence dans le monde et l’agir au-delà de soi… » Entre les lignes entre les mots
« L’autodéfense féministe part des situations réelles de violence vécues par les femmes agressées et prouve qu’il n’est pas obligatoire d’être jeune et en pleine santé pour utiliser efficacement les techniques de défense. » Délibéré
« Excellent » Voix de zouz
« Un chouette livre. » Radio Panik

Les véhicules autonomes sont-ils compatibles avec la lutte contre le changement climatique ? Qui veut des robots-compagnons pour s’occuper des personnes âgées ? L’usine automatisée est-elle le rêve des employés, ou celui des chefs d’entreprise ?

Interpeller directement des chercheurs, ingénieurs et startuppers sur les implications politiques de leur activité, tel est l’objet de ce livre, composé de lettres ouvertes rédigées dans un style piquant, qui mêle la satire et l’analyse. Celia Izoard ouvre ici un dialogue avec les concepteurs des nouvelles technologies pour les interroger sur le sens de leur travail et analyser l’impact social et écologique des grands projets industriels de la décennie, dans un monde en proie à la crise climatique et à l’exploitation au travail. Elle les enjoint à « changer de métier », à l’instar d’Olivier Lefebvre, salarié d’une start-up de véhicules autonomes qui raconte à la fin de l’ouvrage son chemin vers la démission.

Au travers de ces trois lettres ouvertes, Celia Izoard invite les non-spécialistes à s’emparer des enjeux sociaux de la recherche scientifique et de l’innovation, véritable point aveugle de la démocratie.

Publié en octobre 2020
136 pages – 11 x 18 cm
ISBN 9782491109028

Revue de presse
« Celia Izoard a cherché à comprendre, au-delà des formules toutes faites, quel monde les ingénieurs nous préparent, s’ils ont vraiment réfléchi à ce qu’ils font, voitures autonomes ou robots destinés à tenir compagnie aux personnes âgées. » Le canard enchaîné
« Une critique acérée et fort bien documentée des nouvelles technologies » Fréquence terre
« Celia Izoard estime que le tout-electrique tel qu’on l’envisage aujourd’hui ne sera pas durable. » France Inter
« Des lettres ouvertes critiquant l’automatisation dans le travail et la vie courante. » France Culture
« Celia Izoard demande en quoi la course à la robotisation va améliorer la situation sociale, écologique et climatique actuelle. Elle dénonce les fables du storytelling écologiste des véhicules autonomes alors qu’ils nécessitent de déployer des milliers de capteurs mobilisant une électricité phénoménale. » L’Obs
« Et si les ingénieurs quittaient le navire 2.0 ? » L’Âge de faire
« Du grain à moudre pour penser l’impact social de nos métiers, sorte de travail d’hygiène intellectuelle nécessaire à tout scientifique ou ingénieur. » Le Comptoir
« Celia Izoard ouvre ici un dialogue avec les concepteurs des nouvelles technologies pour les interroger sur le sens de leur travail. » Reporterre
« Pamphlet contre les ingénieurs qui détruisent l’environnement sous prétexte de neutralité de la technique. Un coup de poing. » Solutions locales
« Une adresse qui interroge la responsabilité du développement et du déploiement technique sur la société et qui va bien au-delà des enjeux du seul véhicule autonome. » Internet Actu
« Les rêves des ingénieurs sont souvent les cauchemars des autres » La vie en cube
« Un constat, et un coup de gueule ! Dans 50 ans on se demandera si l’alerte de Celia Izoard a été entendue… » RTBF La Première